Le champ des pouilleux! -Suite
- LE CHAMP DES POUILLEUX - (suite)
"Procuste en tenue moderne, le savant en recherches nucléaires préparera le lit sur lequel devra coucher l'humanité; et, si l'humanité
n'y est pas adaptée, ma foi, ce sera tant pis pour l'humanité."
Aldous Huxley Le meilleur des mondes
Crocs...niques
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(06.11.12)
Témoignages (suite)
"J'étais sur le pas de la porte quand j'aperçois des charrettes tirées par des chevaux... Dans ces charrettes un bric à brac indescriptible,
beaucoup de literie, des paniers pleins de vaisselle, des baluchons accrochés aux ridelles; beaucoup de chiens errants couraient dans tous les sens;
un trés vieil homme assis avec une couverture sur les épaules; il regarde le ciel."
(Témoignages de Haut-Normands -L'exode de 1940- textes rassemblés par Eric Wauters)
Témoignages
Dans les zones sinistrées?
C'est comme l'enfer du catéchisme!
"… Dans mon entourage tout le monde continue comme avant. Si nous ne craignons plus trop les répliques, maintenant c’est la radioactivité
qui fait flipper tout le monde.
Plus d’essence, plus de papier toilette, plus de produits laitiers, des coupures de courant et encore, nous sommes à Tokyo, où il n’y a pas eu de dégâts.
Tu imagines ce que doivent vivre les gens qui sont dans les zones sinistrées ? La vie doit être très difficile pour eux.
À Tokyo, ça va, nous vivons à peu près normalement, mais dans des pièces très peu éclairées, sans chauffage, pour économiser l’énergie.
En plus, alors que nous sommes presque fin mars, il fait très très froid, comme s’il allait neiger d’un moment à l’autre. Aucun signe précurseur
du printemps… Comme si Dieu en avait eu assez des humains qui abusent de la planète. Il a pété un câble.
Attention, planète terre. C’est ce que je me dis. »
par Shusaku, résident à Tokyo lors du tsunami en mars 2011.
Le Nouvel Observateur (04.03.2012)
Témoignages toujours...
Les familles qui ont fui la région ont dû y revenir ensuite pour reprendre le travail et permettre à leurs enfants d'aller à l'école.
Les enfants ne peuvent pas jouer dehors et doivent porter des masques pour se protéger des radiations. Les sports à l'école sont supprimés.
Dans les parcs publics, des panneaux conseillent d'en limiter la fréquentation à une heure par jour.
Fukushima, Nouvelles de Genève, 3 mars 2012
Témoignage (dernier)
"Pripyat est la plus grande ville fantôme du monde moderne. Elle comptait 47 000 habitants le 26 avril 1986.
(...) Des rosiers non taillés fleurissent sur la place Lénine. Les plantes reconquièrent le béton, percent le ciment, les herbes
élargissent les jointures entre les dalles. (...)
La centrale elle-même, masse énorme mais lisse, édifice monumental, mausolée involontaire, suscite un effroi secret, comme
le sépulcre d'une ancienne religion aux croyances oubliées.
Tchernobyl vu par Hervé Kempf, "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme"
Maman! Et pourquoi on fait rien d'abord?
"Dès le mois de février ou mars 1942, il existe des preuves sans équivoque que la plupart des convois ayant quitté le ghetto entre
fin 1941 et début 1942 ont directement rejoint les camps d'extermination. (...) Mais peu de gens le savaient; et c'était l'absence
de certitude absolue qui créait l'étrange zone floue, entre espoir et désespoir, dans laquelle s'inscrit la Chronique.
Malgré toutes les preuves contraires, certains s'obstinaient à croire qu'il y aurait une vie pour eux en dehors du ghetto;
et cette confiance, cet espoir de survie, imprègnent les auteurs de la Chronique jusqu'au tout dernier jour."
Steve, Sem-Sandberg, "Les Dépossédés", Commentaires (page582)
Les Niaiseux.
La tribu des Niaiseux habite le cratère d'un volcan.
Il arrive que le volcan gronde. Quelquefois la terre tremble.
Les Niaiseux enterrent leurs morts et reconstruisent les maisons effondrées.
"Où voulez-vous qu'on aille?" demandent-ils.
C'est vrai que les Niaiseux ont eau chaude et chauffage au sol sans débourser un niard.
(A la manière d'Henri Michaux)
Y a bien des responsables!
J'accuse!
Le Nouvel Observateur rapporte que Cécilia Attias ( à l'époque Mme Sarkosy et première dame de France) aurait dit à propos de Dati Rachida (sic!):
"Elle est de la race des Seigneurs!".
Alors y aurait une race des gueux?
"C'est inouï ce que le monde peut receler de vulgarité, songea Charles Langelet avec tristesse. Il était toujours scandalisé et affligé lorsqu'il découvrait l'univers réel peuplé
de malheureux qui n'ont jamais vu une cathédrale, une statue, un tableau."
Suite française - Irène Némivosky -
Quand ils t'appellent gueux nom de Dieu,
Sus à leur équipage!
Un pied sur le moyeu, Sangdieu!
Crache leur au visage, nom de Dieu,
Crache leur au visage!
Chanson du Père Dushesne
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Madame Attias Cécilia,
en tant qu'épouse de Monsieur Sarkosy vous avez été un temps, heureusement bref, première dame de mon pays.
Vous avez alors employé une expression à propos de ce que vous estimez être la personnification de ce que fut la noblesse en parlant de votre amie Dati Rachida:
" la race des seigneurs".
Souffrez Madame que les gueux s'insurgent.
Cette expression est nauséabonde.
Elle a de forts relents de nazisme.
Vous êtes de père issu pour moitié d'une famille de juifs, pour l'autre moitié d'une famille de Tziganes.
Souvenez vous du sort que leur réservaient les nazis.
Ne citez pas vos bourreaux, c'est leur faire trop d'honneur.
En un mot, essayez à l'avenir d'être moins sotte si toutefois cela vous est possible.
Croyez, Madame Attias, à ma non considération.
Sabadel Gérard
(merci de faire suivre)
Colonisés, on est...
"Comment peut on reprocher à un président d'avoir une Rolex?
Tout le monde a une Rolex.
Si à 50 ans on n'a pas uneRolex, on a quand même raté sa vie!"
Jacques Séguéla
France 2 Télématin du 13.02.09
Ils sont dans leur monde!
C'est la preuve par l'oeuf!
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"Hortense, qui chez la comtesse Barrial du Jeu avait vu des écrivains, des académiciens et même, un jour, la comtesse de Noailles, les fit rire aux larmes en racontant
ce qu'elle savait d'eux.
- Ce n'est pas qu'ils soyent méchants. Ils ne connaissent pas la vie, dit Aline.
Suite française - Hélène Némirovsky -
Pour eux, on est que des objets!
Une image vaut 1000 mots...
(et un coup de poing dans la gueule 1000 images! Au moins...)
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Nous, pas bons sauvages!
"La réduction du temps de travail est appréciable pour aller dans le Lubéron, mais pour les couches plus modestes, le temps libre,
c'est l'alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance."
Depuis 2002, Nicolas Baverez est membre du comité d'éthique entrepreneuriale du MEDEF (Mouvement des entreprises de France)
Nicolas Baverez cité par Hervé Kempf dans "l'oligarchie ça suffit, vive la démocratie" (page 41)
C'est bien connu, l'oisiveté est la mère de tous les vices!
(mais juste pour les bouseux...)
Y a des AVC qui se perdent!
De l'euthanasie du corps préfectoral vieillissant.
Propos d'Eric Woerth (pourtant haut fonctionnaire), tenus en 2004 :
"Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation.
Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très lourdement.
La pension d'un retraité, c'est presque 75% du coût d'un fonctionnaire présent.
Il faudra résoudre ce problème."
(Ministre du budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, en 2004 il était Secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat.)
Il est né en 56 et aujourd'hui il a... un jour de plus.
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M'enfin...
Affaire DSK.
"Il n'y a pas mort d'homme!" Jack Lang
"Un troussage de domestique..." Jean-François Khan
Y a eux et puis y a nous, comme y avait les "gros" et le "petits" en Margeride y a 200 ans.
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Publicis verse un méga-bonus de 16 millions d'euros à Maurice Levy. (26 mars 2012)
(www.latribune.fr/.../publicis-verse-un-mega-bonus-de-16-millions-d-...)
Demain le PDG de VEOLIA et on en a fini avec les contemporains...
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" C'est dérisoire! On se fout de qui? A Paris, 1,2 million d'euros c'est tout juste le prix d'un appartement."
Ainsi fulmine en privé Mr Proglio, PDG d'EDF.
1.2 million d'euros, c'est son salaire annuel.
(Cité par Hervé Kempf "L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie" page41)
N'oubliez pas: les deux bâtards mis à part, l'adversaire de ces gens c'est la gauche!
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Colonisés...
Albert Camus n'était pas raciste!
Bien sûr que non!
Il était... Albert Camus!
Les Camus.
Chez les Camus les chiens n'ont pas de nom.
Il faut dire que les chiens y sont nombreux.
C'était leur pays avant la venue des Camus...
Qu'un Camus se promène sur la plage et qu'un chien lui montre les dents, le Camus, plutôt que de s'en retourner, l'abat à coups de revolver.
Les Camus n'ont pas d'état d'âme quand il s'agit de chiens.
(à la manière d'Henri Michaux)
J'ai relu "l'étranger"...
(Le narrateur, Meursault, raconte comment il tue un arabe, en Algérie, sur une plage. De sang froid. Cet arabe n'a pas de nom.
"J'ai pensé que je n'avais qu'un demi tour à faire et tout serait fini. Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi.
J'ai fait quelques pas vers la source. L'arabe n'a pas bougé.")
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J'ai longtemps mis en exergue sur les pages de Pousstonblog:
"Je dis seulement qu'il y a sur cette terre des fléaux et des victimes,et qu'il faut seulement, autant qu'il est possible, refuser
d'être avec le fléau."
Albert Camus. La Peste.
Non, Camus n'était pas raciste.
Mais cette non prise en considération de l'autre dans la citation de "l'étranger", cette mise à distance?
Qui parle?
Camus, Meursault?
Veut il dénoncer?
Peu importe finalement. Je veux juste montrer que les colons et les arabes vivaient dans le même pays mais pas sur la même planète.
Tout à fait comme une poignée d'individus et les "couches modestes" de la population Française.
Parenthèse: Comment le bétail que nous sommes peut-il adhérer à l'abattoir?
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Ces très riches, qui décident, pourquoi y veulent toujours plus, quitte à tout casser?
- Une "insatiable cupidité"?
- Le goût de pouvoir?
"Punir, récompenser, décevoir, combler, partager ses biens terrestres selon sa propre volonté. Dominer autrui. Occuper le premier plan."
Le testament de Monsieur Péricand...
Ce même Mr Péricand avait créé dans son âge mûr des oeuvres philantropiques dont l'une surtout lui tenait à coeur: celle des Petits Repentis du 16ème.
"Lorsqu'un plat lui avait déplu ou que les enfants faisaient trop de bruit, il s'éveillait tout à coup de sa torpeur et prononçait d'une voix faible mais distincte:
- Je lèguerai cinq millions à l'oeuvre.
Un pénible silence suivait."
Suite française - Irène Némirovsky -
(Ca fait du bien non?)
- Se croient-ils investis d'une mission, se précipitant vers le gouffre en brandissant leur lanterne pour éclairer les demeurés que nous sommes?
- Est ce une affaire de familles?
De l'ousta en Haute Lozère aux siècles derniers.
"Mais ce qui organise le jeu social et sous-tend tous les comportements, ce qui façonne la mémoire en marquant chacun, comme une trace sur le visage, c'est la partie épaisse de ce
monde double, celle qui s'enracine dans le sol et derrière l'épaisseur de ses murs, l'ousta.
Etre d'une maison, c'est porter sur ses épaules tout ce qui a fait son rang, sa richesse, sa pauvreté, l'histoire aussi de son ascension, de son maintien ou de sa chute, à travers le jeu
des héritages, des alliances, des prêts et des emprunts, c'est assumer en fin de compte tout le passé de ses prédecesseurs, leurs traits physiques et moraux comme leurs comportements."
L'ousta (mot occitan qui signifie maison) : l'ensemble d'une propriété.
Elisabeth Claverie et Pierre Lamaison, L'impossible mariage (p.57)
Les héritiers avaient un devoir impérieux: préserver et transmettre l'ousta.
"Entre l'ousta-maison, matérialisé par une présence réelle dans le paysage, et l'ousta-lignée, historique, mémorialisé, comptabilisé aussi, immatériel et pourtant lapidairement inscrit
au fronton des tombes dans le cimetière paroissial, se noue tout le vécu social, s'ordonnent les discours et les comportements, s'affinent les stratégies."
L'impossible mariage, Elisabeth Claverie et Pierre Lamaison (page 36)
Les noms "lapidairement inscrit au fronton des tombes" comptent moins que l'"èscaïné", c'est à dire le surnom ou sobriquet. Chaque maison (ou presque) a le sien. Son origine est
tellement ancien qu'on ne sait pas d'où il nous vient.
Que le nom du maître de maison change, ce qui arrive, l'"èscaïné" demeure.
Comme une marque de fabrique...
Lou Marida (le marié), Jioungron (le grand Jean), Jiounbesso (Jean des bouleaux), lou Frèro (le frère), lou Fabrè (le maréchal ferrant):
ce sont les noms de quelques oustas du village de Chams.
Dassault, Bouygues, Ricard, Decaux, Bonduelle: ce sont les noms de quelques unes des 500 (au moins) familles richissimes.
Et oui, les 200 familles ont fait des petits...
C'est pour de faux, on a gagné la guerre non?
« Deux cents familles sont maîtresses de l'économie française et, en fait, de la politique française. Ce sont des forces qu'un État démocratique ne devrait pas
tolérer, que Richelieu n'eût pas tolérées dans le royaume de France.
L'influence des deux cents familles pèse sur le système fiscal, sur les transports, sur le crédit. Les deux cents familles placent au pouvoir leurs délégués.
Elles interviennent sur l'opinion publique, car elles contrôlent la presse. »
Edouard Daladier -1934-
16 mai 2007 - 6 mai 2012
attention! attention! attention! attention! attention! attention!
Pour pouvoir préserver et transmettre leur patrimoine, les 500 familles ruinent les pauvres!
Les 10% de ménages les plus riches possèdent 50% du patrimoine global.
latribune.fr - 28/11/2012, 06:07 -
En 2010 le niveau de vie des Français a baissé de 0,5%.
L'Expansion.com avec AFP - publié le 07/09/2012 à 16:43 -
Le taux de pauvreté au plus haut depuis 1997: 14,1%
L'Expansion.com avec AFP - publié le 07/09/2012 à 16:43 -
Entre 1997 et 2009, le niveau de vie moyen des 10% de personnes les plus aisées a progressé fortement,
de 29% (en euros constants).
latribune.fr - 28/11/2012, 06:07
VOUS VOULEZ LA CROISSANCE?
VOTEZ A DROITE!
Et après vous le déluge...
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Un gouvernement de droite est plus à même de relancer la croissance qu'un gouvernement de gauche...
A droite ils ont les finances, les outils, les relations...
Bien entendu ils chercheront d'abord à réaliser un maximun de profits.
Près de 2500 personnes se retrouvent chaque année à Davos, en Suisse, au mois de janvier.
"Ils nouent des liens et conversent entre eux et avec des responsables politiques sous l'oeil de journalistes choisis."
Pour pouvoir assister aux débats ouverts, les quelques 1000 entreprises membres versent depuis 2005 des droits d'adhésion annuels de 31 000 euros environ et 13 000 euros
qui couvrent le montant de la participation de leur PDG.
Par ailleurs les "Industry Partners" et les "Strategic Partners" versent respectivement 180 000 euros et 370 000 euros pour acheter la possibilité
de "jouer un rôle plus important dans les initiatives du forum".
Hervé Kempf - L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie - (pages 38 et 39)
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"Les hommes et les femmes de Davos partagent au moins une conviction: la globalisation, la circulation libre de flots de capital, de travail et
de technologie à travers les frontières est bienvenue et inévitable. Ils voient le monde comme un marché vaste et interconnecté dans lequel
les firmes multinationales cherchent l'endroit le plus avantageux pour acheter, produire et vendre leurs bien et leurs services."
L'hebdomadaire américain Times cité par Hervé Kempf dans " L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie" (page 39)
Et que les gouvernements ne leur mettent pas de bâton dans les roues!
"Nous avons les moyens de vous faire crever!"
15 000 lobbyistes sont établis à Bruxelles, selon le chiffre avancé en 2005 par le commissaire européen aux Affaires administratives, Siim Kallas.
On en trouve également en nombre à Wachington et ailleurs.
Leur rôle? Influencer les élus et les décideurs et peser sur l'écriture des lois.
"Les projets européens de régulation financière sont confiés à des groupes d'experts composés pour l'essentiel de représentants ... du secteur financier."
Hervé Kempf - "L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie" - (page 76)
"L'un des plus grands lobbies de Bruxelles, la Fédération européenne de l’Industrie Chimique, compte plus de lobbyistes que toutes
les organisations environnementales rassemblées...»
Paul De Clerck, représentant à Bruxelles des Amis de la terre, organisation non gouvernementale de protection de l'Homme et de l'environnement.
Et on s'étonne...
Les gouvernements de gauche sont les bêtes noires des industriels et des financiers !
Optez pour être empoisonnés, irradiés,
optez pour une vie de plus en plus difficile pour les générations à venir,
choisissez qu'on continue à maltraiter la planète,
soyez de droite et...
votre pouvoir d'achat augmentera !
(peut-être...)
VIVEZ MIEUX DANS UN MONDE PIRE !
Des riches de plus en plus riches,
de plus en plus de pauvres... de plus en plus pauvres !
Changez la voiture !
Consommez, consommez,
profitez en tant que vous êtes en bonne santé !
STOPPONS LA CROISSANCE !
A Mr Bich, né PDG de Bic, dont la superbe lors de son interview sur France Info le 27 novembre 2012 m'a tellement exaspéré que je n'ai pas pu l'écouter jusqu'au bout:
« If a free society cannot help the many who are poor, it cannot save the few who are rich. »
John Kennedy -prestation de serment, Capitole, 20 janvier 1961 -
« Si une société libre ne peut pas aider tous ceux, et ils sont nombreux, qui vivent dans la pauvreté,
elle ne pourra pas non plus sauver la minorité de riches. »
Jaurès: "J'ai confiance!"
« Cette confiance n'est ni sotte, ni aveugle, ni frivole. Elle n'ignore pas les vices, les crimes, les erreurs, les préjugés,
les égoïsmes de tout ordre, égoïsme des individus, égoïsme des castes, égoïsme des partis, égoïsme des classes, qui
appesantissent la marche de l'homme, et absorbent souvent le cours du fleuve en un tourbillon trouble et sanglant.
Elle sait que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours du temps,
et que la nuit de la servitude et de l'ignorance n'est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée
seulement par une lente série d'aurores incertaines.
(…)
L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie
l'invincible espoir. »
Jean Jaurès - discours à la jeunesse, lycée d'Albi, 30 juillet 1903 -
Nous laisseront-ils le champ des pouilleux?
"Tout le monde appartient à tout le monde" est l'un des leitmotifs du roman "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley...